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Le syndicaliste Fofana a, par ailleurs, rassuré la junte que la grève n’est point synonyme de pagaille : « La grève n’est pas synonyme de pagaille ou de désordre comme on a tendance à le croire en Guinée. Cette suspension des syndicalistes ne sert pas le CNDD. Elle nous pousse par contre à nous mobiliser davantage. Car pour nous, la paix signifie avoir le droit de s’exprimer librement. »
Quant à la Société civile, la crainte d’un retour aux vieilles méthodes de l’ère Conté a été rappelée. Elle a exprimé ses craintes face au risque de violations des droits humains en Guinée. « Je porte le message de la majorité des acteurs de la vie politique et de la société civile guinéenne en disant que nous ne pouvons pas continuer à être traités comme dans les anciens régimes », déclarait sans ambages Hadja Saran Daraba, représentante de la société civile.
La rencontre de ce samedi a enregistré la participation de plusieurs personnalités de la classe politique guinéenne (Ousmane Bah de l’Union pour le renouveau -UPR-, Jean Marie Doré de l’Union pour le progrès de la Guinée -UPG-), de la société civile et du corps syndical guinéen (Hadja Rabitaou Diallo -CNTG-, Yamodou Touré -ONSLG-, Abdoulaye Baldé - UDTG). Le président du Conseil national pour la démocratie et le développement-CNDD- a préféré se fait représenter par le lieutenant-colonel Morciré Camara.
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