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Les méthodes de triche aux examens et concours scolaires ont beaucoup évolué ces derniers temps. Avec le développement fulgurant des nouvelles technologies, rien n'arrête les ravages de ce fléau qui fait plus de victimes que le sida parmi les futurs dirigeants du pays. Aujourd'hui, ils se comptent par milliers, des élèves qui passent en classe supérieure sans rédiger eux-mêmes un seul devoir. Et pourtant, il existe des schémas de solutions qui permettent de guérir cette gangrène qui ternit l'image de l'école guinéenne, par exemple, dans chaque salle d'examen, on place un intrus (un vrai faux candidat) qui passera, comme les candidats normaux, les épreuves. Son rôle sera d'observer attentivement et discrètement les faits et gestes des surveillants et des candidats pour en rendre compte. Il jouera en quelque sorte le rôle d'un observateur international lors d'élections présidentielles. Mais pour que cette pratique soit efficace, des dispositions doivent être prises au sommet pour contrer toute fuite de sujets. En attendant l'électricité et la dotation de nos salles d'examen en caméras détectrices de mouvements incongrus, la proposition pourrait réduire considérablement les dérapages et les futurs parchemins pourront recouvrer leur crédibilité à l'étranger.